L’exposition Le sport, pour la beauté du geste aux Franciscaines de Deauville explore le geste sportif dans sa dimension physique, technique et spirituelle. Le parcours de l’exposition montre à travers huit disciplines sportives l’esthétique du geste d’un athlète, une source d’inspiration pour les artistes.
L’exposition met en avant le geste sportif dans sa dimension esthétique et technique, en s’appuyant sur des photographies, des œuvres d’art et des objets issus de collections publiques et privées.
Elle explore huit disciplines sportives : le tennis, le football, le rugby, le plongeon, l’escrime, l’athlétisme, la gymnastique et la natation.
Pour chaque discipline, l’exposition présente des photographies emblématiques du geste sportif, des œuvres d’art qui s’en inspirent et des objets liés à la pratique sportive.
L’exposition met également en lumière le rôle de l’INSEP (Institut national du sport, de l’expertise et de la performance) dans la recherche sur le geste sportif.
L’exploration du geste sportif dans sa dimension artistique, technique et spirituelle
La beauté du geste : Harold Eugene EDGERTON Bobby Jones taking a swing
Ingénieur et pionnier américain, Harold Edgerton a révolutionné la photographie du mouvement au 20e siècle. Dès les années 1930, il a mis au point un flash au xénon produisant des éclairs d’une intensité et d’une brièveté inédites – jusqu’à un millionième de seconde.
Son objectif ? Rendre visible l’invisible, à l’instar d’Eadweard Muybridge qui avait décomposé le galop d’un cheval. Le stroboscope des années 1920 ne permettait alors que de mauvaises photos. Edgerton a donc conçu de nouveaux dispositifs améliorés dès 1929.
Certaines de ses photos stroboscopiques, exposées au MOMA en 1937 pour leur qualité et composition, sont devenues iconiques. On pense à la goutte de lait et sa couronne, ou la balle traversant une pomme, une ampoule ou un jeu de cartes!
En 1939, lors de l’Exposition universelle célébrant la vitesse moderne, Edgerton a poussé plus loin l’exploration du mouvement grâce à des prises de vues ultra-rapides. Une forme de « sublime technologique » est apparue, capturant avec brio sports et performances circassiennes.
Ses images du golf, de la natation ou du tennis restent mémorables. En 1949, il a immortalisé le geste gracieux de la joueuse de tennis Gussie Moran lors de son service. On y découvre l’élégante chorégraphie de sa raquette, révélant le service comme une œuvre artistique.
Aujourd’hui, les smartphones permettent à tous, sur les traces d’Edgerton, de prendre des photos en rafale. Un bel héritage pour ce pionnier de la photographie du mouvement.
Le Sport, pour la beauté du geste | |
Où | BnF François-Mitterrand Quai François-Mauriac – Paris XIIIe Galerie 2 |
Quand | Jusqu’au 12 mai 2024 |
Horaires | De 10h30 à 18h30 |
Entrée | Plein tarif 13 euros – tarif réduit 8 euros |
Info | Les Franciscaines |
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