A l’occasion de l’exposition « De crépuscule en crépuscule » au Muséum-Aquarium de Nancy, découvrons un peu plus le photographe Vincent Munier.
Né en 1976, le photographe vit dans les Vosges, sa terre d’origine, où il cultive le contact permanent avec la nature. Grâce à son père Michel, il découvre la photographie pour s’exprimer, mais aussi pour s’engager et témoigner de la richesse et de la fragilité de cette nature.
Autodidacte, il commence ses premiers pas dans la photographie à l’âge de 12 ans avec un Novoflex 400 et sa première rencontre fut avec un chevreuil. À 20 ans, il réalise son premier voyage en Afrique pendant 3 mois où il s’immisce dans l’univers des bushmen et découvre leur mode de vie en symbiose avec la nature et les animaux. Il côtoie par la suite le monde du journalisme par l’intermédiaire de CDD dans un quotidien régional qu’il abandonnera rapidement. Depuis, il est considéré comme l’un des plus talentueux de sa génération et est le premier photographe à avoir reçu trois fois le prix d’Eric Hosking du BBC Wildlife Photographer of the Year en 2000, 2001, 2002. Suite à ce succès, il décide se consacrer totalement à la photographie, toujours dans le plaisir et la simplicité.
Vincent Munier
Ses photographies ont été exposées dans pas moins de 35 pays. Loin des sublimes paysages ensoleillés et des bords de mer, la lumière et la brume des paysages froids et humides l’inspirent davantage. Vincent et son père préfèrent, en effet, la rudesse des hivers, les journées d’attente ou l’obscurité de l’aube et du crépuscule pour capturer ce que la nature a de plus mystérieux. Ils nous livrent ainsi un authentique travail sans trucage, sans filtre et sans lumière artificielle. Le talent de Vincent réside dans sa patience et l’attente de moments d’exception où l’animal apparaît discrètement dans une nature embrumée. La poésie de ses photographies appelle au respect de l’environnement et à la préservation de la nature sauvage.
Son travail est influencé par celui du photographe japonais Michio Hoshino et de l’américain Jim Brandenburg. Il apprécie particulièrement l’art minimaliste et les estampes japonaises et désigne Robert Hainard comme étant son père spirituel.
Source Muséum-Aquarium de Nancy
Lien : Vincent Munier
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